Je sais.
Je suis désolé.
Incapable d'en parler, incapable de le supporter.
Oui je ne le supporte pas, oui je déteste cela, oui je suis fatiguée. Vraiment.
Pas une fatigue musculaire, ni une fatigue physique.
Je l'ai dit à Milène peut-être parce qu'elle ne peut comprendre. Cela pourrit en moi toute ces choses non dites ; ces petites jalousies et ces oublis.
Et Caro aura beau dire qu'Iowa est difficile, que c'est un grand « idiot du village », que l'exercice du cercle premier était trop dure pour lui, qu'il ne pouvait pas l'aborder serein, et que nous n'étions pas prête.
Et même si je suis lache, si je n'ai le courage de lui répondre voilà ce que j'aurais aimé lui dire et que je lui dirais un jour :
Iowa est facile, Iowa est intelligent, Iowa aurait pu comme nous aurions pu être prêt.
Que ce cheval je l'aime.
Que ce cheval me connaissait, m'appréciais et qu'il m'a oublier.
Que je ne l'ai monté qu'une fois depuis septembre, que je ne pouvais pas savoir comment le monter.
Que je ne l'ai pas reconnu. Ni son allure ni ses réactions.
Et que cela ma fait peur. Que je me suis détesté, que j'ai détesté Caro.
Et oui je me suis renfermé et éloigner de toi Caro. Tu ne m'as plus comprise, tu m'as cherché sans me trouver.
ET non je ne suis pas prête à accepter que l'on me dise « monte Iowa comme le monte Jessica ».
Et non je ne serais jamais prête à accepter, jamais que tu le traites d'idiot.
Et oui je rajouterais un « e » à chaque fois.
Même si tu le sais et tu me l'enlève dès que je le pense.
Il reviendra.
Et oui on a sauter n'importe comment.
Et oui il a pris le dessus sur moi et il m'a emmené.
On s'est battu, revenu deux ans en arrière.
Battu alors qu'avant on s'alliait.
Battu, Caro.
Je ne veux plus me battre avec ce cheval.
Ce cheval j'ai cru en lui, comme j'ai cru en moi.
Il m'a appris malgré ce que tu as pensé, il m'a appris bien plus que ne m'apprends Galouper, Hyacyntha ou d'autre.
Il m'a appris a avoir confiance en moi, à dominer, à jouer à la fois et à tous doser.
Seulement voila, je l'ai perdu comme on perds un rêve.
Tu ne me l'as pas mis, d'autres chevaux m'ont appris.
Seulement au fur et a mesure je me suis perdu.
Et oui je n'ai plus envie de monter.
Et oui cela fait un petit moment.
Je m'oblige à aimer.
Et non je n'arrêterais pas le cheval.
Même si Caro tu n'ouvriras jamais les yeux pour voir, pour me voir.
Comment peux-tu t'appeler « maman », te comporter comme une mère et ne pas voir ?
Et oui je t'en veux et t'en voudrais.
Et non je ne laisserais jamais personne t'insulter.
Ni mon père, ni les autres ....
Jamais.
Comment peux-tu me demander de ne pas rendre malade ?
Me dire « Ne pleure plus » et « c'est de sa faute » ?
Tu sais que j'aime ce cheval, tu sais que cela me tiens à c½ur, tu sais que j'ai souffert de l'éloignement.
Et si tu voulais ne pas me voir pleurer, fallais pas venir me réconcilier.
Et oui je suis amère.
Je sais que tu me connais. Mais qu'acceptes-tu de voir en moi ?
Oui j'ai tout perdu à l'instant ou j'ai perdu ce cheval et les autres aussi.
Sun Ondine Iowa je les aime et je ne les monte pas.
Et non je ne veux pas faire endurance avec elle si tu veux la garder pour toi, ou si je ne peux la monter avant.
J'aurais pu apprendre sur Sun, Ondine, a me tenir, sur Iowa a sauter.
Seulement non. C'est Galouper, Hyacyntha et Mouny que je monte.
Et oui je ne les aime pas.
Et oui je ne prends pas plaisir sur eux et je sors du cours sans avoir l'impression d'avoir monter.
ET je sais que je ne sais pas sauter, que je n'ai pas la position pour dresser, l'assiette pour tenir à cheval.
Seulement j'aimais les monter.
Et je ne peux plus.
Plus Caro !
Et tu vas me le demander directement sur de trop grande chose. Faire un cercle difficile avec un cheval censer être difficile en obstacle alors que cela fait plus d e6 mois que le dis cheval n'a pas été monter par la personne pour moi ce n'est pas possible.
Et oui je perds si je cesse.
Et oui je ne suis pas une cavalière née loin de la.
Et oui je me déteste.
Mais sur ses chevaux je me sentais vivre, je me sentais apprécié, je me sentais tout simplement.
Et les autres tu vois, ils ne me plaisent pas. Même s'ils m'apprennent, que tu les aimes ou que je ne sais pas ...
Dernier obstacle pris dans la sérénité après les batailles, les violences et les renfermements.
Pourquoi ?
Parce que tu as dis « Il te maîtrise. »
Et que je me suis dis que non, que ma tête pourrissait non a cause de lui, mais a cause de moi, de nos relations.
ET tu n'as pas compris pourquoi il a trotter d'un coup doucement, il ne m'a pas emmener et j'ai pris les décisions.
Tout simplement parce que ce n'était pas avec lui que je devais me battre.
Mais avec moi, avec ses paroles qui me hantent et qui ne sortent pas.
Ca pourris en moi, et cela est peut-être le plus glorieux, le reste est brûlant et plus vieux encore.
Porteur de mille mots.
Et je me hais de ces pensées.
Et un jour je te diras ce qui pourris en moi. Et ce jour je partirais pour ne plus revenir.
Et j'arrêterais le cheval en attendant d'en avoir un.
Parce que pour moi ce sera plus facile, moins douloureux.
Quand j'en aurais le courage, mais pas avant la fin de cette année.
Et je partirais.
Les chevaux que j'aime ne m'aiment pas.
Et je n'aime plus monter.
Je suis dégoûter la voila la vérité.
Je préfère tant et tant soigner un cheval, partir en balade, le longer ...
Me voilà.
Dégoûter de monter à cheval.
Dégoûter d'être si faible.
Dégoûter de la vie.
Et oui je suis insupportable. J'ai herissée autour de moi une barrière de barbelé que peu peuvent eloigner de moi.
Et je ne veux pas parler, je m'éloigne et je serre les dents.
Et oui je me deteste d'être affaibli quand je suis au cheval.
Je refuse le contact comme on se dérobe à une caresse.
SOi disant j'ai plein de choses à faire hein ?!
Qui y croit ? Peut-être vous mais pas moi ...
Noémie je viendrais demain, pas parce que tu me l'ordonnes mais par faiblesse.
La voilà la vérité !
La voilà ....
Je suis désolé.
Incapable d'en parler, incapable de le supporter.
Oui je ne le supporte pas, oui je déteste cela, oui je suis fatiguée. Vraiment.
Pas une fatigue musculaire, ni une fatigue physique.
Je l'ai dit à Milène peut-être parce qu'elle ne peut comprendre. Cela pourrit en moi toute ces choses non dites ; ces petites jalousies et ces oublis.
Et Caro aura beau dire qu'Iowa est difficile, que c'est un grand « idiot du village », que l'exercice du cercle premier était trop dure pour lui, qu'il ne pouvait pas l'aborder serein, et que nous n'étions pas prête.
Et même si je suis lache, si je n'ai le courage de lui répondre voilà ce que j'aurais aimé lui dire et que je lui dirais un jour :
Iowa est facile, Iowa est intelligent, Iowa aurait pu comme nous aurions pu être prêt.
Que ce cheval je l'aime.
Que ce cheval me connaissait, m'appréciais et qu'il m'a oublier.
Que je ne l'ai monté qu'une fois depuis septembre, que je ne pouvais pas savoir comment le monter.
Que je ne l'ai pas reconnu. Ni son allure ni ses réactions.
Et que cela ma fait peur. Que je me suis détesté, que j'ai détesté Caro.
Et oui je me suis renfermé et éloigner de toi Caro. Tu ne m'as plus comprise, tu m'as cherché sans me trouver.
ET non je ne suis pas prête à accepter que l'on me dise « monte Iowa comme le monte Jessica ».
Et non je ne serais jamais prête à accepter, jamais que tu le traites d'idiot.
Et oui je rajouterais un « e » à chaque fois.
Même si tu le sais et tu me l'enlève dès que je le pense.
Il reviendra.
Et oui on a sauter n'importe comment.
Et oui il a pris le dessus sur moi et il m'a emmené.
On s'est battu, revenu deux ans en arrière.
Battu alors qu'avant on s'alliait.
Battu, Caro.
Je ne veux plus me battre avec ce cheval.
Ce cheval j'ai cru en lui, comme j'ai cru en moi.
Il m'a appris malgré ce que tu as pensé, il m'a appris bien plus que ne m'apprends Galouper, Hyacyntha ou d'autre.
Il m'a appris a avoir confiance en moi, à dominer, à jouer à la fois et à tous doser.
Seulement voila, je l'ai perdu comme on perds un rêve.
Tu ne me l'as pas mis, d'autres chevaux m'ont appris.
Seulement au fur et a mesure je me suis perdu.
Et oui je n'ai plus envie de monter.
Et oui cela fait un petit moment.
Je m'oblige à aimer.
Et non je n'arrêterais pas le cheval.
Même si Caro tu n'ouvriras jamais les yeux pour voir, pour me voir.
Comment peux-tu t'appeler « maman », te comporter comme une mère et ne pas voir ?
Et oui je t'en veux et t'en voudrais.
Et non je ne laisserais jamais personne t'insulter.
Ni mon père, ni les autres ....
Jamais.
Comment peux-tu me demander de ne pas rendre malade ?
Me dire « Ne pleure plus » et « c'est de sa faute » ?
Tu sais que j'aime ce cheval, tu sais que cela me tiens à c½ur, tu sais que j'ai souffert de l'éloignement.
Et si tu voulais ne pas me voir pleurer, fallais pas venir me réconcilier.
Et oui je suis amère.
Je sais que tu me connais. Mais qu'acceptes-tu de voir en moi ?
Oui j'ai tout perdu à l'instant ou j'ai perdu ce cheval et les autres aussi.
Sun Ondine Iowa je les aime et je ne les monte pas.
Et non je ne veux pas faire endurance avec elle si tu veux la garder pour toi, ou si je ne peux la monter avant.
J'aurais pu apprendre sur Sun, Ondine, a me tenir, sur Iowa a sauter.
Seulement non. C'est Galouper, Hyacyntha et Mouny que je monte.
Et oui je ne les aime pas.
Et oui je ne prends pas plaisir sur eux et je sors du cours sans avoir l'impression d'avoir monter.
ET je sais que je ne sais pas sauter, que je n'ai pas la position pour dresser, l'assiette pour tenir à cheval.
Seulement j'aimais les monter.
Et je ne peux plus.
Plus Caro !
Et tu vas me le demander directement sur de trop grande chose. Faire un cercle difficile avec un cheval censer être difficile en obstacle alors que cela fait plus d e6 mois que le dis cheval n'a pas été monter par la personne pour moi ce n'est pas possible.
Et oui je perds si je cesse.
Et oui je ne suis pas une cavalière née loin de la.
Et oui je me déteste.
Mais sur ses chevaux je me sentais vivre, je me sentais apprécié, je me sentais tout simplement.
Et les autres tu vois, ils ne me plaisent pas. Même s'ils m'apprennent, que tu les aimes ou que je ne sais pas ...
Dernier obstacle pris dans la sérénité après les batailles, les violences et les renfermements.
Pourquoi ?
Parce que tu as dis « Il te maîtrise. »
Et que je me suis dis que non, que ma tête pourrissait non a cause de lui, mais a cause de moi, de nos relations.
ET tu n'as pas compris pourquoi il a trotter d'un coup doucement, il ne m'a pas emmener et j'ai pris les décisions.
Tout simplement parce que ce n'était pas avec lui que je devais me battre.
Mais avec moi, avec ses paroles qui me hantent et qui ne sortent pas.
Ca pourris en moi, et cela est peut-être le plus glorieux, le reste est brûlant et plus vieux encore.
Porteur de mille mots.
Et je me hais de ces pensées.
Et un jour je te diras ce qui pourris en moi. Et ce jour je partirais pour ne plus revenir.
Et j'arrêterais le cheval en attendant d'en avoir un.
Parce que pour moi ce sera plus facile, moins douloureux.
Quand j'en aurais le courage, mais pas avant la fin de cette année.
Et je partirais.
Les chevaux que j'aime ne m'aiment pas.
Et je n'aime plus monter.
Je suis dégoûter la voila la vérité.
Je préfère tant et tant soigner un cheval, partir en balade, le longer ...
Me voilà.
Dégoûter de monter à cheval.
Dégoûter d'être si faible.
Dégoûter de la vie.
Et oui je suis insupportable. J'ai herissée autour de moi une barrière de barbelé que peu peuvent eloigner de moi.
Et je ne veux pas parler, je m'éloigne et je serre les dents.
Et oui je me deteste d'être affaibli quand je suis au cheval.
Je refuse le contact comme on se dérobe à une caresse.
SOi disant j'ai plein de choses à faire hein ?!
Qui y croit ? Peut-être vous mais pas moi ...
Noémie je viendrais demain, pas parce que tu me l'ordonnes mais par faiblesse.
La voilà la vérité !
La voilà ....
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